Occupation de la Cathédrale St-Etienne par les
14 avril 2011
Plusieurs associations travaillant à l'hébergement des sans-abris ont occupé jeudi 31 mars la cathédrale St-Étienne de Toulouse.
En effet, à cause de la fin des financements pour les hébergements d'urgence pendant l'hiver, le personnel des associations ne peut plus héberger les sans-abris qui se retrouvent dans la rue.
"Nous ne pouvons rester indifférents devant le juste combat de ces associations" a déclaré Mgr Le Gall.
"L'Église catholique en Haute-Garonne est particulièrement sensible durant cette année pastorale à la solidarité avec les plus démunis...
Lire "Se battre ensemble contre l'exclusion" (journal diocésain Foi&Vie février 2011) Lire l'article |
Plusieurs associations, répondant à l'appel du GPS (Groupement Pour la défense du travail Social), ont occupé jeudi 31 mars la cathédrale St-Étienne de Toulouse.
En effet, à cause de la fin des financements pour les hébergements d'urgence pendant l'hiver, le personnel des associations ne peut plus héberger les sans-abris qui se sont retrouvés dans la rue à partir de ce jeudi 31 mars.
Partant du constat que "c'est au printemps que le plus grand nombre de SDF meurt dans la rue à Toulouse, à la fermeture des accueils hivernaux", les associations demandent des aides pour poursuivre leur travail.
Après avoir été reçus à la préfecture, insatisfaits des réponses obtenues, les manifestants ont décidé de poursuivre l'occupation de l'église, et d'y loger les grands précaires.
Le père Jean-Marie Miquel, curé de la cathédrale, s'est adressé aux manifestants en disant qu'il comprend leur juste combat, mais qu'il ne peut pas approuver cette occupation illegale et que la cathédrale ne dispose pas des garanties de sécurité et sanitaires nécessaires pour un tel groupe de personnes.
Avec le Secours Catholique, la paroisse a proposé des lieux d'accueil proches pour le logement d'urgence des plus démunis.
A 21h la police est intervenue pour obliger les manifestants à quitter l'église. Jamel Debbouze, de passage dans la ville rose, s'est empressé d'exprimer avec sympathie son soutien pour ce combat. Une vingtaine de manifestations "Flashmob" organisés par la FNARS (Fédération Nationale des Associations d'Accueil et Réinsertion Sociale) et le Collectif des associations unies se sont déroulés en France le 31 mars. |